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What is a Disability?

‘Disability’ can mean many different conditions: physical, intellectual, learning, cognitive, emotional or medical.

The definition includes, for instance, depression, epilepsy, claustrophobia and agoraphobia, alcoholism, facial scarring, ADHD (attention-deficit/hyperactivity disorder), HIV infection, diabetes and dyslexia. It also covers many other impairments or diseases that can affect how your body looks or functions.

La loi couvre deux types de discrimination fondée sur le handicap :

Ladiscrimination directe consiste à être traité moins favorablement qu'une autre personne dans une situation similaire, au motif que l'on a un handicap et que l'on n'a pas de handicap ou que l'on a un handicap différent.

  • Par exemple, une école refuse à un élève de participer à une visite de l'école avec le reste de sa classe parce qu'il est handicapé.

Il y adiscrimination indirecte lorsqu'une politique ou une disposition qui s'applique à tous vous désavantage en raison de votre handicap. Toutefois, la politique peut ne pas constituer une discrimination indirecte si elle peut être justifiée comme un moyen nécessaire pour atteindre un objectif légitime.

  • Par exemple, une politique scolaire prévoit que tout le monde déjeune à la même heure et que les élèves ne peuvent pas consommer de nourriture à un autre moment. Un élève diabétique peut avoir besoin de prendre des collations à des heures différentes afin de gérer sa maladie. Si l'école refuse de modifier sa politique, il peut s'agir d'une discrimination indirecte.

Qu'est-ce que la discrimination fondée sur le handicap dans l'éducation ?

Les écoles ne doivent pas exercer de discrimination à l'encontre d'un élève ou d'un étudiant en ce qui concerne :

  • l'admission ou les conditions d'admission à l'école
  • l'accès à un cours, à une installation ou à un avantage de l'école
  • Toute autre condition de participation à l'école
  • l'expulsion ou toute autre punition ou sanction.

Dans les lois, le terme "école" couvre tous les établissements d'enseignement publics et privés, y compris les services préscolaires et les universités. Les sections 7 et 7a des lois portent sur la discrimination fondée sur le handicap dans le domaine de l'éducation.

Que doivent faire les écoles pour éviter la discrimination fondée sur le handicap ?

Les écoles doivent procéder à des "aménagements raisonnables" pour les élèves handicapés ou ayant des besoins éducatifs particuliers.

Dans le cadre d'une politique générale d'inclusion, les élèves handicapés ou ayant des besoins éducatifs particuliers devraient être scolarisés dans des écoles ordinaires, dans la mesure du possible. La loi stipule que les écoles doivent faire "tout ce qui est raisonnable pour répondre aux besoins d'une personne handicapée". Cela signifie que les écoles doivent fournir des "aménagements raisonnables" (tels qu'un traitement ou des installations spéciales) qui permettront à un élève handicapé de participer à l'éducation.

Ces aménagements raisonnables peuvent consister, par exemple, à fournir des technologies d'assistance ou des services d'interprétation en langue des signes.

Si une école ne fournit pas ces aménagements raisonnables à un enfant handicapé, il peut s'agir d'une discrimination fondée sur le handicap.

Exceptions : La loi autorise des exceptions à la politique de scolarisation en milieu ordinaire des enfants handicapés lorsque cette scolarisation n'est pas dans l'intérêt supérieur de l'enfant ou qu'elle entraîne de graves problèmes pour les autres élèves.

Exemple : Un aménagement raisonnable permet à un garçon d'emmener son chien d'assistance à l'école.

Une mère s'est plainte auprès de la Commission des relations du travail (CRT) lorsqu'une école a refusé à son fils handicapé d'emmener son chien d'assistance à l'école. La Commission a estimé que l'école n'avait pas respecté la loi parce qu'elle n'avait pas fourni d'"aménagements raisonnables" au garçon.

Exemple : Les aménagements raisonnables permettent à un étudiant dyslexique de ne pas gagner un procès devant la Cour suprême.

Une étudiante dyslexique ayant obtenu son Leaving Certificate s'est plainte du fait que le ministre de l'éducation n'avait pas pris de mesures raisonnables pour tenir compte de son état lors de ses examens. Bien que l'examinateur n'ait pas évalué son orthographe et sa grammaire, il a noté les résultats de son Leaving Certificate avec des notes explicatives sur cette exemption.

La Cour suprême a estimé que l'évaluateur n'avait pas fait preuve de discrimination à l'égard de l'étudiante et qu'il avait procédé à un aménagement raisonnable en lui accordant une dispense sans abaisser le niveau de l'examen. La Cour a conclu que la loi prévoit un équilibre entre les besoins de la personne handicapée et l'effet global sur le prestataire de services (dans ce cas, l'évaluateur) de la mise en place d'arrangements spéciaux pour cette personne.

Les politiques générales d'intégration dans les écoles ordinaires sont-elles suffisantes ?

Les politiques générales ne sont pas suffisantes. Les écoles sont tenues d'adopter une approche individuelle de l'intégration des élèves handicapés. Elles doivent évaluer les besoins de chaque élève individuellement et peuvent être amenées à modifier les règles, les normes ou les politiques pour répondre à ces besoins. L'élève ou ses parents doivent demander à rencontrer l'école pour discuter des dispositions spéciales dont ils pourraient avoir besoin. Les écoles doivent s'enquérir en détail des besoins spécifiques d'une personne handicapée.

Qu'en est-il du coût des aménagements raisonnables ?

Les écoles ne sont pas tenues de fournir des aménagements spéciaux dont le coût est supérieur à un montant nominal. Lorsqu'une école soutient que la mise en place d'aménagements raisonnables serait trop coûteuse, elle doit démontrer que les coûts impliqués sont plus que minimes. Ce qui est considéré comme "nominal" varie d'un cas à l'autre et dépend d'un certain nombre de facteurs, notamment la taille de l'école et ses ressources.

Pour faire "tout ce qui est raisonnable" afin d'accueillir les enfants handicapés, les écoles doivent demander toutes les subventions ou aides éducatives pertinentes qui sont à leur disposition. Une subvention peut permettre à une école de prendre des dispositions spéciales qui sont coûteuses, mais qui ne représentent qu'un coût minime pour ses propres fonds.

Quand les écoles sont-elles autorisées à traiter différemment les élèves handicapés ?

Les lois sur l'égalité de statut prévoient des exceptions aux règles générales relatives à l'égalité de traitement et à la non-discrimination. Elles autorisent une école à traiter différemment les élèves handicapés dans certaines situations où ces handicaps, ou les mesures prises pour les aménager, peuvent affecter d'autres personnes.

C'est le cas, par exemple :

  • Pour éviter de nuire à autrui - lorsque le handicap d'un élève peut l'exposer ou exposer autrui à un risque de préjudice.
  • Pour prévenir les effets négatifs (ou préjudiciables) sur l'éducation d'autres étudiants - lorsque les mesures d'aménagement d'un étudiant handicapé rendent impossible ou difficile la fourniture de services éducatifs à d'autres étudiants.
  • Dans le sport - lorsque la nature du sport ou de l'installation sportive nécessite de traiter les étudiants différemment en raison de leur handicap.

Exemple : Équilibrer les besoins d'un enfant handicapé et ceux de l'école

Une école secondaire qui a renvoyé un garçon atteint de TDAH en raison de son comportement perturbateur et violent a été déclarée non coupable de discrimination fondée sur le handicap. Un tribunal a conclu que cette mesure était nécessaire car le comportement du garçon avait un effet négatif sur les autres élèves. Il a noté que l'école avait fait tout son possible pour maintenir le garçon à l'école et qu'elle lui avait par la suite fourni et payé des cours particuliers.

Comment puis-je me plaindre d'une discrimination fondée sur le handicap dans le domaine de l'éducation ?

Si vous pensez que vous ou votre enfant avez fait l'objet d'une discrimination fondée sur le handicap, vous pouvez déposer une plainte auprès de la Workplace Relations Commission (WRC) en vertu des Equal Status Acts (lois sur l'égalité de statut).

Vous pouvez également déposer une plainte ou faire appel si une école vous exclut, vous suspend ou refuse de vous inscrire ou d'inscrire votre enfant en raison de son handicap, en utilisant la procédure d'appel de l'école. Les étudiants de plus de 18 ans peuvent faire appel en leur nom propre. Si vous n'êtes pas satisfait, vous pouvez faire appel de la décision de l'école auprès du secrétaire général du ministère de l'éducation, conformément à l'article 29 de la loi sur l'éducation de 1998 (Education Act 1998).

Nous vous recommandons de demander un avis juridique avant de déposer une plainte auprès de la CMR ou de faire appel auprès du secrétaire général.